Tout savoir sur l’accouchement par voie naturelle.
En général, c’est au gynécologue ou à la sage-femme de prendre la décision concernant le mode d’accouchement à adopter. Le spécialiste vérifie d’abord l’état de santé de la mère et de l’enfant, la taille du bassin de la mère et la position du bébé. Quand le bilan affiche un résultat normal, l’accouchement par voie basse peut être programmé.
Le déroulement de l’accouchement par voie naturelle
Lors d’un accouchement par voie basse, le travail commence par des contractions utérines moins intenses et irrégulières. Durant cette phase pouvant durer entre 4 et 6 heures, le col se dilate progressivement. La sage-femme effectue une touchée régulière pour contrôler l’avancement du travail. Quand le niveau de dilatation optimal est atteint, la future maman entre alors dans la salle d’accouchement et on peut procéder à la pose de la péridurale en cas de besoin.
Le personnel de la maternité effectue un va-et-vient pour surveiller de près l’état de santé de la mère et de l’enfant. On vérifie par exemple l’intensité et la durée des contractions ainsi que le rythme cardiaque du bébé. Grâce à ces examens, il est possible de détecter une éventuelle complication et de programmer rapidement une césarienne. Si tout va bien, la future maman se met alors en position. La phase d’expulsion débute alors. Avec le guide de la sage-femme, elle doit pousser pour que bébé finisse par sortir. Si nécessaire, la sage-femme appuie légèrement sur le ventre de la mère pour accélérer la descente du bébé. Dans certains cas, une épisiotomie est indispensable. Les poussées doivent s’arrêter quand la tête de bébé apparaît. C’est à l’accoucheur de le dégager.
La fin du travail
La phase d’expulsion dure approximativement 30 minutes. Lorsque le bébé est né, la mère ne peut pas encore quitter la table d’accouchement. Elle reste encore couchée pendant une demi-heure pour attendre l’expulsion du placenta. Des contractions moins douloureuses peuvent se produire. Dans le cas où un fragment du placenta se colle à la paroi de l’utérus, le médecin ou la sage-femme devra l’enlever avec ses mains pour éviter le risque d’hémorragie.